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Huiles végétales, produits laitiers et viande

L'Indice FAO des prix des produits alimentaires en hausse en mars

Publié le 15/04/2024 - 09:00
L'Indice FAO des prix des produits alimentaires s'est établi en baisse de 7,7% par rapport à sa valeur correspondante il y a un an. © Avocado_studio, valery121283, Roland Magnusson/Adobe Stock

La hausse des cotations internationales des huiles végétales, des produits laitiers et de la viande a poussé l'indice de référence des prix mondiaux des produits alimentaires à augmenter de 1,1% en mars, sa première hausse en sept mois, indique l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). 

L'Indice FAO des prix des produits alimentaires, qui suit les variations mensuelles des prix internationaux d'un ensemble de produits alimentaires échangés dans le monde, s'est établi en moyenne à 118,3 points en mars, en baisse de 7,7% par rapport à sa valeur correspondante il y a un an. 

L'Indice FAO des prix des huiles végétales a été le moteur de la hausse en mars, augmentant de 8% par rapport à février et atteignant son niveau le plus élevé en un an, les cotations des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ayant toutes augmenté. Les prix internationaux de l'huile de palme ont augmenté en raison de la baisse saisonnière de la production dans les principaux pays producteurs et de la fermeté de la demande intérieure en Asie du Sud-Est, tandis que ceux de l'huile de soja se sont redressés par rapport à leurs plus bas niveaux pluriannuels, stimulés par la forte demande du secteur des biocarburants, en particulier au Brésil et aux États-Unis. 

Prix des céréales en baisse de 2,6%

L'Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté pour le sixième mois consécutif, en hausse de 2,9% par rapport à février, grâce à la hausse des prix mondiaux du fromage et du beurre. 

L'Indice FAO des prix de la viande a également augmenté, de 1,7% par rapport au mois précédent, avec des prix internationaux en hausse pour la volaille, le porc et les viandes bovines. 
En revanche, l'Indice FAO des prix des céréales a baissé de 2,6%, se situant en moyenne 20% en dessous de sa valeur de mars 2023. Cette baisse est due à la diminution des prix mondiaux à l'exportation du blé, en raison de la forte concurrence à l'exportation – soulignée par l'annulation des achats par la Chine – entre l'Union européenne, la Fédération de Russie et les États-Unis. Les prix à l'exportation du maïs ont légèrement augmenté en mars, en partie en raison de difficultés logistiques en Ukraine, tandis que l'Indice FAO des prix du riz a baissé de 1,7% en raison de la faiblesse de la demande mondiale d'importations.

Production céréalière mondiale en hausse

La FAO a également publié vendredi une nouvelle note sur l'offre et la demande de céréales, relevant ses prévisions pour la production céréalière mondiale en 2023/2024 à 2841 millions de tonnes, reflétant les attentes d'une plus grande production de maïs, de riz et de blé. 

L'utilisation mondiale de céréales en 2023/2024 est estimée à 2828 millions de tonnes, soit une augmentation de 1,3% par rapport au niveau de 2022/2023. Les stocks mondiaux de céréales devraient terminer les saisons 2024 à 894 millions de tonnes, soit une augmentation de 2,3% par rapport au début de l'année, ce qui laisse présager un ratio stocks-utilisation mondial de 31%. 

Le commerce mondial des céréales devrait augmenter de 1,7% par rapport à l'année précédente pour atteindre 485 millions de tonnes en 2023/2024. Le commerce international des céréales secondaires devrait se développer à partir de 2022/2023, tandis que les échanges de blé et de riz devraient se contracter.

La FAO a également ajusté ses prévisions pour la production mondiale de blé en 2024, qui s'établit désormais à 796 millions de tonnes, soit une augmentation de 1% par rapport à 2023.

Pour les céréales secondaires, les semailles commenceront bientôt dans l'hémisphère nord, tandis que les récoltes ont déjà commencé au sud de l'équateur. Alors que la production de l'Argentine devrait se redresser après la sécheresse de 2023, on s'attend à des récoltes plus modestes au Brésil et en Afrique australe.


 

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