Quand le robot Oz se « tropicalise »

Oz est désormais utilisé dans des plantations d’ananas à La Réunion, et ses fabricants sont à la recherche de distributeurs pour le vendre en Afrique. Le robot est annoncé à environ 20 000 euros.

Comment éviter l’utilisation de produits chimiques dans l’agriculture sans passer son temps à désherber son exploitation ? C’est dans la robotique électrique que l’entreprise française Naïo Technologies et la société réunionnaise Agrobotys Indian Ocean ont uni leurs forces pour créer, l’an dernier, une version tropicalisée de série du robot Oz.

Présenté par ses pairs comme le « magicien du désherbage, électrique et autonome », le robot Oz a déjà été commercialisé auprès de plus de 40 maraîchers en métropole, et est désormais disponible pour les producteurs réunionnais. Et en Afrique ? « Le marché africain est un marché très intéressant pour les robots de Naïo, notamment suite à la tropicalisation du matériel, explique Gwendoline Legrand, responsable communication de la jeune entreprise. Nous sommes à la recherche de distributeurs locaux. » Quant au prix : « Il faut compter 20 000 euros pour acquérir le robot, avec des possibilités de location », poursuit la jeune femme.

Avec différents outils, Oz travaille sur le rang et l’interrang des cultures. De plus, il peut assister l’agriculteur pour la récolte et différentes tâches pénibles. Oz se déplace tout seul dans les rangées grâce à des technologies de guidage laser et caméra. La régularité de ses passages permet d’éliminer les mauvaises herbes dès le plus jeune âge des cultures. Le robot fonctionne à énergie électrique et possède deux niveaux d’autonomie, de quatre ou dix heures.